Les dimensions de l’être sont expansibles et visibles en Amour.
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Dimensions
Lorsque l’amour est présent, lorsque le sentiment amoureux est là, toutes nos dimensions sont présentent parce que tout lâche et s’ouvre à la joie, à la liberté et à la fluidité intérieure. Lorsque je parle d’être amoureux, c’est lorsque deux êtres vouaient à être ensemble se rejoignent. Ce sont toutes les structures subtiles, énergétiques mais aussi celle du physique, les dimensions divines, les connections extra sensorielles, qui se décuplent et se connectent.
Ainsi une expansion formidable se crée et l’amour grandit, grandit et encore grandit. La joie s’immisce dans les cellules et c’est tout le corps qui se voit en transformation. Je ne parle pas de sourire bête, je ne parle pas de désir comme on dit au sens animal du terme, je ne parle pas de se laisser décentrer par le processus, mais je parle du sentiment profond d’être à sa place, sans altération du comportement, je parle du sentiment profond d’être cueilli par ces énergies, cueilli par ce flux continuel de joie intense, d’envie de vivre, de fébrilité de joie intérieure, de tremblements intérieurs qui nous fait sauter de joie, je vous parle d’être au rendez-vous de l’instant.
Normalité
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Normalité
Les personnes veulent généralement devenir d’autres personnes. Nous ne voulons pas accepter la plupart du temps qui nous sommes. Nous voyons l’herbe plus verte chez les autres mais rarement chez nous. Pourtant, quoi de mieux que de voir et ressentir, être présent, lorsque toutes nos capacités s’expriment avec fluidité, s’expriment de l’intérieur vers l’extérieur tout en trouvant leurs places, leur justesse naturelle. De même sur notre environnement, nous croyons que la nature n’est rien ou qu’elle se laisse faire. Mais au contraire la nature est en perpétuels changements, mouvements et dans un rythme bien précis et respectueux de son équilibre.
Voici quelques années en arrière, nous comprenions fortement que le rythme des saisons était nécessaire pour notre survie sur cette planète. Aujourd’hui le temps n’est pas plutôt entré dans l’hiver que nous voulons sortir du printemps. Il n’est pas plutôt arrivé en automne que nous regrettons l’été avec sa chaleur et ses plages. Car nous considérons que la normalité devrait être l’été. Dans tous les cas, ce que nous considérons bien pour nous, devrait être la normalité. Nous ne travaillons plus les mal-êtres, nous ne nous posons pas ou plus les questions pourquoi nous ne sommes pas bien dans telles ou telles situations. Nous accélérons et nous changeons de normalité avec cette accélération, perdant de vue le rythme de chaque chose, la musique de chaque événement et la vibration en toutes choses, nonobstant le fait, que nous nous perdons dans le consumérisme et les compétitions de celui qui va aller le plus vite. Ainsi les situations, les événements que nous vivons au quotidien n’ont pas le temps de se terminer que nous passons à autre chose et de ce fait, bien des énergies, bien des mouvements, bien des situations restent en suspens. (CF article Effets secondaires )
Un centenaire disait que pour vivre longtemps nous devons consommer des aliments de notre région ou de la région où nous sommes nés. Que nous devons boire de l’eau du même endroit d’où nous venons. Si tentés que nous croyons à la réincarnation ou encore à d’autres existences non terrestres, nous venons sur terre avec des énergies bien particulières, des « branchements » très particuliers et des intentions bien précises qui souvent au fil des années s’éloignent de nous ou plutôt, nous pourrions dire que ce sont nos choix qui nous éloignent de nos énergies, nos branchements, nos intentions, car nous ne pratiquons plus ou peu la conscience de ces énergies dont nous sommes pourvus. Nos énergies sont spécifiques à nous et seulement à nous. Lorsque nous absorbons dans notre corps des substances alimentaires ou même de l’émotion (c’est aussi de l’absorption), que nous absorbions par le sensitif ou toutes autres formes d’absorption dont nous disposons et de quelque nature que ce soit, cela perturbe pas forcément en mal, mais cela perturbe, modifie, sensibilise aussi notre stabilité naturelle. Cela modifie nos énergies et notre corps doit faire preuve d’adaptation pour rétablir la fluidité. Nous pourrions dire qu’il y a encore des stimuli, des besoins de notre véhicule, le corps humain, de trouver rapidement une solution à tout ce stress, nous prouvant qu’il est nécessaire d’aller plus vite pour résoudre ces mal-êtres. Et lorsque ces mal-êtres nous paraîtront résolus, alors nous pourrons nous reposer dans notre zone de confort et de bien-être ?
Où est la normalité dans ces cas ? Est-ce la fluidité qui peut nous paraître être un repos, de l’espace, de la tranquillité du fait de cet espace, ou le changement qui nous fait nous adapter à chaque seconde ?
Est-ce nos croyances ou celles des autres qui font que cette normalité est un bien-être ou plutôt une mise en sécurité pour nous ?
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L’autre dans notre Intimité 3
… Mais revenons à cette obligation de conscience que nous sommes fait de plusieurs matières, de plusieurs subtilités. Je vous le disais un peu plus haut dans le précédent article sur le même sujet, si nous ne sommes pas conscient ou si nous n’occupons pas, si nous n’habitons pas notre corps dans sa totalité (corps physique, corps énergétiques, corps subtils), alors d’autres énergies, d’autres pensées, d’autres subtilités et d’autres personnes vont le faire pour nous. C’est à dire vont prendre possession de notre corps, de notre esprit. Dans l’autre sens, si nous prenons de plus en plus conscience de notre corps et de notre esprit, des instants que nous vivons, de la subtilité qui nous accompagne en chacun de nos moments quotidiens, alors notre présence n’en sera que plus grande. C’est un peu comme poser le regard sur une présence continuelle, que sont notre esprit, notre corps et notre subtilité. Et le fait de poser le regard, fait que nos énergies, notre force de vie, sont présentes en même temps que notre esprit, notre corps et dans le même instant, en posant cette conscience, nous devenons donc une personne plus complète et nous n’avons pas à faire appel à beaucoup d’énergie pour communiquer et nous faire comprendre.
Posez la dimension sacré de notre corps mais aussi de notre esprit et de notre intimité est une chose aisée. C’est facile et à notre portée. Il suffit d’y « ajouter » de nous et seulement de nous, dans le don de soi (non pas dans le paraître), d’y « ajouter » de l’abandon de soi (non pas en étant sur la défensive et ne pas être non plus dans un complet relâchement) pour l’instant qui se présente, en restant centré sur soi et dans chaque moment. Mais le mot « ajouter » n’est peut être pas le terme approprié car il s’agit avant tout d’enlever les protections que nous nous sommes mises, croyant qu’elles nous protègeraient. Nous sommes pourvu d’habits imbibés d’émotions/réactions que l’on a placé en guise de protection et le fait de les enlever, nous place bien sûr dans notre fragilité qui développe une certaine fébrilité et aussi de la peur ainsi qu’un sentiment de ne pas contrôler la situation. C’est à cet engagement total, à cette présence dans l’instant, que nous pourrons nous rencontrer et nous voir tel que nous sommes. Même pour une simple rencontre, même pour un simple regard, même lorsque nous croisons quelqu’un, soyons nous même, présent à nous même dans l’instant et dans notre totalité.
Car si nous pratiquons souvent cette vision de nous même, nous allons pouvoir déceler en un instant non seulement, le jeu, le masque, la distorsion, la retenue, parfois même la fuite de la personne qui se trouve en face de nous, mais également tout notre système de communication incluant nos émotions, nos réactions, nos pensées, nos interdépendances et nos actions. Continuer la lecture