détruit

Comment puis-je…

Buddha CoeurComment puis-je instaurer la paix là où il y a le marasme ?
Comment puis-je instaurer la sérénité là où il y a le bruit ?
Comment puis-je ne pas souffrir de mes rêves piétinés ou détruits ?
Comment puis-je ne pas me laisser envahir par la colère ou le désarroi ?

Il n’y a rien à ajouter. Rien à mettre en œuvre. Juste voir les composantes de la situation qui me permettra de reconnaître ce qui n’est pas à moi, mais à mon esprit égotique. Celui ci n’est pas un ennemi. Il n’est pas à abattre, bien au contraire. Mais le reconnaître me permet de me dissocier et ainsi voir émerger une nature nouvelle.

Il n’y a rien à ajouter. Rien à mettre en œuvre. Juste voir les composantes de la situation, qui me permettra de voir la situation dans son intégralité. De plusieurs points de vues différents et ainsi, me voir détaché. Me sentir à la place où je suis par rapport à la situation. Se détacher n’est pas s’en foutre, mais reconnaître la situation telle qu’elle est. La voir comme dans une télé.
Comment elle est venue. Qu’est-ce qui l’a attiré.

Une partie de moi certes. Mais bien plus profond, il y a mes vibrations intérieures, mes réels besoins qui ont créé et mis en œuvre cette situation. Conjointement avec les acteurs du monde, cette situation voit le jour, nait, et entre dans mes champs vibratoires dès la rencontre.

C’est ainsi que mon esprit égotique forge toutes les défenses possibles et interprète la situation grossièrement avec beaucoup d’émotions et de décentrage. Ainsi est créé le marasme, le bruit intérieur, la souffrance, la colère, le désarroi.

Lorsque je pratique cette vigilance, cette attention vis à vis de moi, de ma fluidité et de mes sens, mon regard s’apaise et est beaucoup plus serein. Je m’aperçois alors que mon espace intérieur est beaucoup plus vaste. Il y a de la place entre tous mouvements intérieurs et extérieurs.

Je suis conscient en toutes choses, en tous lieux et ainsi je reconnais le « CHEM UN » (écouter le divin), mon chemin.

Joyeux Noël et Bonne Année 🙂
Hervé de Saint Germain