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Ramener l’esprit festif Aout 2020
Comment ramener l’esprit festif ou maîtrise de l’esprit
Voici une structure de commencement d’étude, un chemin dirons-nous, pour aborder une prise de conscience et une observation de l’esprit festif, l’esprit vagabond ou l’esprit non maîtrisé.
Imaginez-vous observant une situation très simple. Vous lisez. Petit à petit votre esprit va faire des comparaisons avec d’autres situations que vous avez vécues et ainsi vous amener, vous captez dans le souvenir de ces situations où dont le souvenir est similaire. Ainsi votre esprit vagabonde votre esprit n’est plus sur la situation qui se passe, n’est plus dans le temps qui se passe et ainsi votre esprit devient festif, c’est à dire qu’il va se placer n’importe où et ne se place plus dans l’instant.
Autre moyen de vous faire approcher cette subtilité ; vous êtes concentré sur un exercice ou sur une action que vous êtes entrain de faire. Par exemple manger ou chanter ou encore regarder ou bien parler, et votre esprit est totalement concentré dans ce que vous dites, en ce que vous faites, dans votre action que vous êtes entrain de mener.
Mais à un instant donné votre cerveau, votre esprit va commencer à s’attacher émotionnellement et va commencer à s’inter-dépendre petit à petit avec d’autres émotions qui surgissent et/ou à des idées qui surviennent, avec des images, parfois même des sons ou des odeurs etc. Vous êtes donc touché, et votre esprit devient distrait, festif, devient détourné. Vous ne contrôlez plus rien, vous êtes ailleurs.
L’esprit se ballade, l’esprit s’attache.
Il faut faire preuve de présence et d’observation très pointue. Pointue n’est pas tout à fait le mot, mais, cette observation doit être présente à chaque instant. Tout nos sens sont occupés sur une situation ou bien nous sommes concentrés sur ce qu’il se passe sur ce que nous voyons et puis sur ce que nous ressentons ou, lorsque nous mangeons nous nous concentrons sur ce que nous goûtons. etc
Tout le travail dans n’importe quelle domaine est de garder notre esprit ouvert, présent, observateur, non pas perdu dans l’action que nous faisons. Ceci est l’observation sans prise. Nous sommes là, nous regardons et nous ne nous laissons pas happer par ce qu’il se passe.
Comme je le disais plus haut, il faut faire preuve de présence et d’observation très fine envers soi. Ce qu’il se passe à l’intérieur de soi, comme mouvements, comme changements, comme ressentis, les 5 sens, les parties du corps etc.
Puis ensuite envers l’extérieur, entre nous et la situation. mais aussi nous et ce qui interagi entre la situation et nous. Une observation supplémentaire est pourtant intéressante c’est la modification que peut avoir une situation en nous. Quelles sont les parties de notre corps qui sont touchées. Peut être qu’elles se trouvent simplement en alerte ou encore en vibration ou peut être un mal-être s’installe-t-il dans une partie bien précise. A voir aussi la respiration, les battements de notre coeur etc.
Mais il y a encore une donnée qui peut nous permettre une connaissance plus accrue des inter-relations, c’est l’observation de l’ensemble. Et cet ensemble ne peut se faire qu’au début de la situation, c’est à dire à sa naissance, si nous sommes suffisamment rapide dans l’observation et puis lorsque la situation s’apaise.
Ainsi nous pourrons observer comment notre corps et notre esprit sont captés ou sont saisis ou encore cueuillis au début de la situation et comment ils se posent lorsque le « tumulte » de la situation s’apaise ou se termine. C’est là que nous pouvons voir ce qui anime la situation et à la fin ce qui a animé la situation et ce qui a été animé en nous.
Car nous attirons ce que nous vibrons et l’observation de ce qu’il reste à la fin est très importante également. Lorsque nous écoutons une musique ou encore lorsque nous avons une dicution au téléphone ou lorsque nous venons de terminer un entretien, une rencontree un échange, il nous reste une ambiance, une énergie, un vécu etc. Comment est ce vécu, est-ce que la situation est vraiment terminée, ou suis-je encore tout mouvementé intérieurement etc. etc. L’observation.
Ainsi nous pourrons aborder toutes sortes de situations avec cette même approche, ainsi que sur les personnes que nous croisons. La situation dans la structure devient la personne et l’ensemble devient : qu’est-ce qui anime la personne que nous rencontrons.
Ceci dénote une indivisible présence à soi et à l’environnement proche et moins proche. Une donnée est pourtant à prendre en compte, car en usant de réflexions trops insistantes ou une recherche trop accrue, vous risquez de tomber dans le « ramassage » d’expériences ou de créer des interdépendances à la situation ou aux situations qui ne vous concerne pas.
C’est ainsi que ce travail vous permet de pratiquer la prise et le lâcher prise. Apprendre à observer sans prendre, sans se responsabiliser si ça ne nous concerne pas et à pratiquer le lâcher prise lorsque quelque chose ne vous correspond pas. Nous nous attachons bien souvent par excès de savoir ou de possession ou d’envie, de désir. Donc se mettre en vacance et se laisser prendre ou cueillir par l’évidence d’une expérience, d’une situation, d’une personne également, est aussi un moyen très direct de comprendre et de vivre avec plus d’exactitude ce qu’il se passe.
Ainsi les expérience seront vecues plus justement. Il ne s’agit pas de mettre en mot ou de pointer systématiquement ce quelque chose qui ne nous concerne pas, mais d’établir de façon sensitive, de façon cognitive un état dans lequel vous savez qu’il n’y a aucune dépendance, aucun attachement aucune défaillance. Ceci est votre point de bien être, votre point de référence.
Il s’agit donc d’établir un état stable, avec votre intimité, votre esprit et votre corps rassemblé dans l’observation. Ainsi votre bien être, vctre sagesse seront d’autant plus grandes et vous verrez les situations arrivées, les expériences seront moins douloureuses et le vécu bien plus rempli d’amour.
Bien à vous
Hervé
Lesenergies.fr
Lesintuitions.com