les candidoses sont des maladies insidieuses, pratiquement inconnues il y a 50 ans, mais qui touchent actuellement des millions de personnes dans le monde. non traitée, cette affection peut s’étendre et détériorer progressivement et gravement la santé en contribuant à l’ affaiblissement du système immunitaire.
principaux symptômes visibles de l’infection.
les symptômes sont de 4 types : digestif, énergétique, immunitaire et mental.
on trouve :
les causes :
les candidoses sont dues à un champignon de type levure, dont le plus commun est le candida albicans.
cette levure vit normalement en saprophyte dans l’intestin humain ou animal en se nourrissant de matières organiques en décomposition. elle est généralement sans danger, tant que l’équilibre bactérien qui contrôle sa multiplication n’est pas altéré. dans certaines conditions pourtant, elle peut se multiplier de manière excessive et envahir tout l’appareil digestif (bouche, intestin, anus). après dissémination par voie sanguine, elle peut même se propager dans tout l’organisme (bronches, peau, vagin, etc…) sous forme de muguet ou de mycoses.
normalement, le « candida » n’est pas un ennemi. il habite le système digestif et y vit en symbiose. c’est sa prolifération et son « évolution » qui le rendent pathogène (voir page sanum )
cette prolifération de levures est rendue possible en raison d’une altération du « terrain biologique » (voir précisions ), qui entraîne une défaillance du système immunitaire.
le milieu intérieur est normalement anaérobie : il est réducteur. la vie se maintient à l’abri de l’air avec peu d’oxygène. or les champignons (de même que les moisissures et les candidoses) se développent toujours en un milieu humide, tiède et oxydé. cette constatation que chacun peut faire dans un sous-bois en automne ou sur un mur humide, est confirmée par la bio-électronique de vincent.
les causes réelles sont celles qui favorisent l’oxydation de l’organisme. cette oxydation se traduit sur le plan bio-électronique par une augmentation du facteur d’oxydo-réduction qui dépasse souvent 28 (rh2 > 28) alors que la norme de bonne santé se situe à 22 !
les principales causes responsables sont :
le traitement médical classique repose sur l’utilisation de 2 antibiotiques antifongiques, mais n’a qu’une action locale et transitoire puisqu’il ne s’attaque pas à la cause réelle, et ne fera que créer des foyers d’infestation chronique.
mais qui est le candida ?
quand on parle de candidose, on parle presque toujours de « candida albicans », car c’est le plus courant, mais il en existe d’autres :
Sous diverses conditions il se transforme en champignon et devient pathogène. il se présente alors sous une forme de filaments ——–> voir également
dessin page sanum
Structure du candida albicans
le candida « est un petit morceau de sucre vivant ». il est formé de :
en résumé :
la forme agressive se développe aux dépens des bifidobactéries en les détruisant
le développement de la forme agressive se fait à partir du sucre qu’elle transforme en alcool, puis en aldéhyde (neurotoxique)
la forme moisissure (mycélienne) est la forme parasite pathogène. elle est capable de traverser la muqueuse digestive et de passer dans la circulation lymphatique et sanguine.
le candida se développe en tapissant la muqueuse.
—-> la forme levure ne fait que tapisser la muqueuse,
—-> la forme mycélienne pénètre dans les tissus…
le candida se multiplie et migre.
Après traitement classique par antibiotique, il reste toujours des foyers incrustés entre les villosités intestinales, foyers qui diffusent en permanence dans les tissus.
la candidose commence toujours sur le plan intestinal.
le candida sécrète 35 toxines connues :
le candida fabrique de l’acétaldéhyde à partir des molécules d’alcool produites par le sucre.
l’acétaldéhyde réagit sur un neurotransmetteur cérébral, la dopamine, et provoque des symptômes nerveux de type émotionnels tels que dépression, anxiété, peurs, irritabilité, humeur changeante, faiblesse de la mémoire et manque de concentration.
des anticorps sont sécrétés pour lutter contre les nombreuses toxines, mais, comme nous l’avons vu, le système immunitaire est peu à peu débordé. il se produit une sécrétion accrue d’histamine. l’apparition d’aldéhydes peut être responsable d’une baisse des lymphocytes t. cette baisse sensibilise le sujet aux infections en perturbant la réponse normale de son système immunitaire à celles-ci.
en particulier les articulations et les muscles sont touchés. la fatigue est habituelle.
le candida perturbe les fonctions hormonales :
les récepteurs antigéniques des candidas simulent la configuration des hormones sexuelles (antigénicité croisée).
les candidas stimulent les processus auto-immuns, suscitant la formation d’auto anticorps contre les hormones et les ovaires.
la candidose en phase digestive
quelles sont les conditions favorables au développement des candidas dans l’intestin ?
tous les facteurs alimentaires provoquant une diminution de la flore intestinale acidophile
toutes les antibiothérapie :
—-> en détruisant la flore intestinale acidophile (pénicilline et dérivés)
—-> par effet nutritionnel direct du candida albicans (les tétracyclines)
conséquences physiologiques et cliniques
1. effet irritatif direct par adhésion sur les muqueuses digestives (stomatite, oesophagite, gastrite, colite)
effet de barrière gênant l’absorption de certaines substances minérales (ca++, mg+) – malnutrition, carences…
fragilisation des muqueuses avec perméabilisation, ce qui provoque :
2. absorption compétitive des sucres provoquant une insuffisance pancréatique exocrine, et des troubles digestifs par mal digestion.
destruction des bifidobactéries et disparition de la flore acidophile de protection. favorise le développement de la flore de putréfaction.
3. le candida transforme les sucres en alcool avec formation d’acétaldéhyde qui passe dans le sang. ce dernier réagit sur la dopamine (neurotransmetteur) et provoque dépression, anxiété, peurs, irritabilité, humeur variable, troubles de la mémoire et de la concentration.
symptômes et pathologies :
on trouve d’abord des troubles digestifs chroniques :
—–> en cas de lésions cutannées, il faut toujours poser (se poser) des question sur les points ci-dessus (digestion)…
puis apparition d’intolérances alimentaires (ne pas confondre avec les allergies alimentaires)
troubles neurovégétatifs par carences minérales
Troubles nerveux par agression toxinique
Allergies par perturbation de l’immunité humorale
dans un deuxième temps, le champignon migre hors du tube digestif, et provoque des troubles principalement cutanés, et des troubles des muqueuses :
vers le haut du tractus digestif, la migration provoquera du muguet, des eczémas mycosiques du cou, du cuir chevelu (un grand nombre de chute de cheveux sont dus à un eczéma mycosique du cuir chevelu), un eczéma des aisselles, de la poitrine.
—–> en cas de perte de cheveux, poser la question : « est-ce que ça démange ?… ça gratte ?? … si oui = candidose…
vers le bas du tractus digestif, la migration sera responsable d’eczéma péri-anal. le rectum semble être le réservoir le plus probable pour une infection du vagin, lors de vaginite à candida albicans. il est en effet fréquent d’isoler le champignon au niveau du rectum des femmes atteintes de cette affection.
chez l’homme au contraire, la balanite mycosique est plutôt secondaire à une contagion après un rapport sexuel.
les mycoses des pieds et des ongles des doigts de pied sont également toujours secondaires à un développement trop important du champignon dans le tube digestif.